samedi 3 octobre 2009

Retour à Sarkoland : je suis zen


Retour ce matin à 6 heures à Roissy après un voyage cahotique dans le vieux jumbo cacochyme 747 qu'Air France s'ingénie à ne pas remplacer. De fortes turbulences au dessus de la Nouvelle Ecosse ont fait vibrer tous les boulons du coucou fatigué et on a bien cru que nous allions devoir goûter le nouveau slogan de la compagnie depuis le vol de Rio : "nous vous ferons aimer le ciel... et les fonds sous marins."

Arrivés à l'heure (un exploit !!!!), nous plongeons alors immédiatement dans les délices du folklore de Sarkoland. Cela commence par une engeulade entre les fameux PNC d'Air France (Prétentieux navigants commerciaux) et les voyageurs handicapés dont on a simplement oublié de prévenir qu'ils ne pourront pas bénéficier du service des fauteuils roulants à la suite d'une grève des personnels du sous traitant d'ADP.  Bousculade, noms d'oiseaux et scepticisme des quelques touristes japonais et américains. Ensuite : direction reception des bagages au tapis 32. Après le parcours du combattant pour y accéder, on découvre sur un panneau que la livraison de nos bagages est terminée alors que le tapis reste désespérement vide. Une demi heure d'attente plus tard, deux bagages font leur apparition. C'est tout. Nouvelle attente, une grogne qui commence à prendre forme notamment avec des personnes âgées et des jeunes mères de famille en  état de liquéfaction. Dix minutes plus tard encore, on nous annonce que nos bagages allaient être livrés dans une dizaine de minutes. C'est juste à ce moment que le tapis dégorge son flot de valises. 
Valises enfin récupérées, on fonce vers les taxis : Rien à dire. Je passe aussi sur le carambolage un samedi matin entre quatre véhicules qui provoque un bouchon maousse costaud à hauteur du Blanc Mesnil. Heureusement notre chauffeur connaît son  métier et réussit de justesse à prendre une voie de contournement après avoir téléphoné à un collègue bien informé qui, lui, montait sur Roissy.

Arrivé à la maison, je prends le courrier. En ce petit matin du 3 octobre, tout est normal : EDF m'envoie sa facture du mois de juillet à payer avant le 10 août !!!!  Ma banque se félicite de mon inscription à un service auquel je n'ai jamais souscrit; Mon syndic de copropriété m'indique sur un premier feuillet que je bénéficie d'un crédit de 131.34 euros et sur un deuxième feuillet que je suis redevable d'une somme de 131.34 euros pour avance sur travaux; je reçois également d'une caisse de retraite une assignation à un dépistage du cancer collorectal; quant à SFR, elle m'annonce une facture exorbitante... J'arrête là. Je vais me coucher.


je suis Zen  je suis Zen je suis Zen

1 commentaire: